Conseil municipal : ma réponse sur le devenir de l’Orangerie

Oct 1, 2013 | 3e circonscription, Actualités | 0 commentaires

Au début de notre Conseil municipal du lundi 30 septembre, j’ai été interrogé sur la question du devenir de l’Orangerie. Voici ma réponse :

Je vous remercie de votre question, Monsieur le Conseiller municipal, qui me permet de rappeler en premier lieu que notre ville possède 1 million de m2 de bâtiment dont les 650 m2 de l’Orangerie et de vous indiquer ensuite que les règles de travail interne au Conseil municipal sont, sur ce dossier comme sur tous les autres, respectées.

Si la destination de ce bâtiment devait évoluer, il y aurait bien sûr en commission et en Conseil municipal, des discussions sur son devenir.

Et c’est précisément pour pouvoir prendre une décision en toute transparence et en toute connaissance de cause qu’une annonce a été publiée dans la presse locale. Comme Abderrrahmane Djellal l’a souligné dans son communiqué de presse, la Ville avait en effet été saisie il y a plusieurs mois de différents projets d’acquisition et d’aménagement de l’Orangerie.

Pour permettre à tous ceux qui le souhaiteraient d’élaborer ou de concrétiser un projet, nous avons souhaité rendre cette démarche publique. Suite à cette annonce, différents porteurs de projet ont déposé des dossiers qui sont en cours d’instruction préalable. Instruction qui prend évidemment en compte la valorisation de ce bâtiment patrimonial dont le coût de remise en état, sans le moindre chantier d’aménagement intérieur, s’élève à 1M€.

Lorsque cette instruction et les échanges avec les porteurs de projet seront plus avancés, il nous sera possible de se prononcer sur l’opportunité de vendre ou non ce bâtiment. De se prononcer aussi sur les conséquences d’une vente éventuelle, notamment pour La Fraternelle qu’il faudrait reloger. Et les débats en commission pourront alors évidemment se tenir.

S’agissant de la MNEI, je veux rappeler que ce dossier est suivi attentivement par notre collègue Eric Grasset et les services concernés. Cette association présente une indiscutable vocation départementale et même régionale. Le projet de réalisation d’un nouveau site d’accueil de la MNEI a donc été travaillé avec l’ensemble des collectivités concernées.

Et je regrette que jusqu’à présent les vice-présidents concernés du Département et de la Région, Serge Revel et Alain Chabrolle, que vous connaissez comme moi, aient indiqué que ni le Département ni la Région ne financeraient ce projet de relocalisation. Notre étude de faisabilité s’est donc arrêtée avec ces réponses négatives ; elle reprendrait évidemment si les positionnements de nos interlocuteurs et partenaires évoluaient. Tout travail de conviction auprès d’eux serait donc évidemment utile.

Je veux enfin indiquer que l’attachement au patrimoine de notre ville est un sujet qui mobilise largement au-delà des rangs de notre conseil municipal. La rénovation du Couvent Sainte-Cécile n’aurait ainsi jamais été possible sans Jacques Glénat. L’aménagement de l’ancien appartement de fonction du Conservateur du Musée a aussi été permis par la réalisation du Restaurant Fantin Latour. Les rénovations et embellissements de façades des immeubles remarquables de notre ville se font avec les copropriétés. C’est aussi le cas des portes ou cours intérieures des vieux immeubles du centre ville. Notre Musée réalise chaque année des acquisitions grâce au club des Mécènes et de l’association des Amis du Musée.

Le patrimoine de Grenoble nous appartient à tous. Acceptons que la puissance publique ne soit pas seule à en assumer la charge ce qui en cette période de crise, à Grenoble comme au Louvre ou à Versailles, est de toute façon impossible.