Décès de François Suchod, Conseiller municipal de Grenoble de 1995 à 2008

Sep 9, 2013 | 3e circonscription, Actualités | 0 commentaires

C’est avec une immense tristesse que j’apprends ce jour la mort de François Suchod.

Conseiller municipal de Grenoble de 1995 à 2008, François Suchod a accompli un travail considérable, bien au-delà du seul cadre de son mandat, pour améliorer les conditions de vie des personnes handicapées dans notre ville. En tant que délégué à l’accessibilité dans les domaines de la voirie, de l’urbanisme, du logement, des transports, des loisirs et des équipements publics, il a su imposer une vision et un volontarisme qui font souvent défaut sur ces sujets. A la fois théoricien et praticien, il a accompli un travail de conviction considérable auprès de ses collègues élus, des services municipaux et des partenaires publics, et il a réussi à « codifier une exigence politique » qu’il portait avec une générosité, une intelligence et une énergie qui forçaient l’admiration. Ainsi, c’est notamment grâce à son impulsion décisive que le Conseil général de l’Isère et la Métro ont approuvé les dispositions de la charte  »pour une cité accessible à tous  » proposée par la Ville de Grenoble et signée en septembre 2004 qui reste un cadre d’action de référence pour nous, et un modèle pour beaucoup d’autres collectivités. François Suchod a su nous faire dépasser la seule dimension de l’accessibilité pour que nous prenions en compte l’ensemble des dimensions de la vie des personnes handicapées.

Parmi les réalisations de toutes sortes que nous lui devons, je garde particulièrement en mémoire sa contribution à la restructuration du Cargo, aujourd’hui MC2, dont il est resté jusqu’au bout un fidèle habitué et où nous nous croisions régulièrement. Si Grenoble est aujourd’hui reconnue Ville la plus accessible de France par l’APF, c’est indiscutablement à François que nous le devons.

Il m’avait récemment averti que la maladie contre laquelle il a si longtemps bataillé progressait inexorablement. Nos derniers échanges épistolaires m’avaient permis de lui dire une dernière fois mon affection, mon admiration et ma reconnaissance. Je veux les rappeler ici en mon nom personnel et au nom de la Ville de Grenoble.

 J’assure son épouse Bernadette et l’ensemble de ses proches de mes pensées affectueuses.