Vincent Peillon, ministre de l’Education nationale accompagné de George Pau-Langevin, ministre délégué à la Réussite éducative et de François Lamy, ministre délégué à la Ville étaient à Grenoble ce lundi matin, pour signer une convention d’objectifs visant à réduire les inégalités territoriales, favoriser la cohésion sociale et la réussite éducative au lycée André Argouges. Cette convention d’une duré de trois ans permet de déployer des moyens supérieurs dans les quartiers en politique de la ville qui bénéficieront notamment d’un quart des nouveaux postes créés pour scolariser les élèves de moins de 3 ans. Comme l’a souligné Vincent Peillon: « L’échec de 20 à 25 %de nos enfants est insupportable et notre projet est de permettre d’abord la réussite pour ces élèves (…) Chaque année 140 000 jeunes quittent le système éducatif sans diplôme et le taux de chômage des non-diplômés atteint 50%. L’objectif de cette convention est donc de diviser par deux le nombre d’élèves sortant du système éducatif sans diplôme. »
« Montrons ce qui fonctionne comme ici à Grenoble » a insisté Vincent Peillon, ministre de l’Education nationale
De mon côté, j’ai rappelé la spécificité de notre ville « du Bambin au Prix Nobel », une belle chaîne de l’exigence éducative et du parti pris de l’excellence à Grenoble.
A l’issue de cette signature, je me suis rendu avec Vincent Peillon à l’Ecole La Fontaine à Grenoble pour rencontrer l’équipe enseignante ainsi que les animateurs référents en charge des activités périscolaires. S’il est encore top tôt pour dresser un premier bilan de la réforme des rythmes scolaires et que des réglages restent à faire, les premiers chiffres concernant la fréquentation des cantines scolaires et des activités périscolaire sont très intéressants et montrent que cette réforme faite pour les enfants répond à de vrais besoins.
Je me réjouis que Vincent Peillon, ministre de l’Education nationale, ait choisi notre ville pour signer cette convention et faire un premier point sur la réforme des rythmes scolaires appliquée à Grenoble depuis la rentrée de septembre. C’est une nouvelle reconnaissance du travail engagé depuis plusieurs années par notre municipalité pour la réduction des inégalités, Grenoble étant une nouvelle fois prise en exemple au niveau national.
