Le Recteur de l’Académie de Grenoble a annoncé que des classes de seconde seront finalement ouvertes au Lycée Mounier à la prochaine rentrée. Cette position, pour laquelle je plaidais depuis le mois de novembre dernier pour assurer la continuité pédagogique de l’établissement et que j’ai fortement défendue encore dernièrement auprès du Ministre de l’Education nationale et du Président du Conseil régional constitue une avancée incontestable au regard des blocages qui existaient sur ce point il y a encore deux semaines.
Comme je l’ai proposé au Cabinet du Ministre et au Recteur, les collèges Olympique, Lucie Aubrac et Charles Munch resteront rattachés au Lycée Mounier. Cette organisation du périmètre scolaire est particulièrement importante puisqu’elle permet de maintenir la mixité sociale et scolaire de ce lycée, qui est largement reconnue et qui fait la pertinence de cet établissement.
Cette décision permet également d’assurer la continuité pédagogique du lycée Mounier pendant toute la période des travaux nécessaires à sa reconstruction. Je partageais cette demande exprimée par les enseignants comme par les élèves et leurs parents. Elle avait également été souhaitée par les médiateurs nommés dans ce dossier.
Cette décision reconnaît ainsi l’importance de ce lycée dans le paysage éducatif de notre ville et je m’en félicite. Elle doit désormais faire l’objet d’un travail partenarial entre la communauté éducative, les fédérations de parents d’élèves, les services du rectorat et ceux des collectivités pour préparer la rentrée prochaine et l’accueil d’une nouvelle génération d’élèves de seconde.
Fortement mobilisé sur ce dossier de l’avenir du Lycée Mounier, je suis aussi attentif à la situation de l’ensemble des lycées de Grenoble. J’ai à cet égard noté avec satisfaction l’annonce de l’ouverture d’un internat d’excellence au Lycée Vaucanson et l’expérimentation scientifique qui sera mené, compter de la prochaine rentrée scolaire, dans les lycées Mounier, Argouges et Vaucanson. Je reste évidemment, comme je le suis depuis le mois de septembre, à la disposition de tous les acteurs de ce dossier pour intervenir dans ces échanges et travailler sereinement, avec toutes les parties concernées, au projet de nouveau Lycée Mounier et plus largement à l’avenir de la carte scolaire du secondaire sur Grenoble.
