Face au désengagement de l’Etat ces dix dernières années (suppression de 10 000 postes de fonctionnaires de police au niveau national), la Ville de Grenoble a toujours œuvré au service de la tranquillité publique dans la mesure de ses moyens et de ses compétences : augmentation régulière des effectifs de la police municipale, création d’une équipe de soirée et d’une brigade cynophile, mise en place d’un plan municipal de vidéosurveillance, création de la Charte pour la qualité de la vie nocturne…
Dans un souci de complémentarité avec la Police nationale, il est apparu nécessaire d’accompagner la création de la Zone de Sécurité Prioritaire et de renforcer les effectifs et les moyens de la Police Municipale, notamment la nuit avec le recrutement de dix nouveaux agents équipés d’armes de 4e catégorie et l’extension du dispositif de vidéosurveillance.
Un point presse s’est tenu vendredi dans les locaux de la Police Municipale afin de présenter en détails ces nouvelles mesures répondant aux attentes de la population. Le recrutement de dix nouveaux policiers municipaux afin de développer les interventions de la brigade de nuit jusqu’à 3 heures du matin sur l’ensemble de la commune (hors ZSP) portera ainsi à 105 les effectifs de la police municipale. En outre, pour faire face aux nouvelles missions des policiers municipaux, et parallèlement au travail de formation du personnel entrepris depuis plusieurs années par la collectivité, l’armement de la brigade de nuit a été décidé.
Enfin, après une expérimentation concluante, le dispositif de vidéosurveillance va être développé dans les quartiers Mistral, Villeneuve, Teisseire et au centre-ville ces prochains mois et passer de 58 à 74 caméras.
A l’instar de toutes les grandes villes de France, Grenoble est confrontée aux problématiques de sécurité et de prévention. Loin de la position dogmatique de certains et de l’agitation préélectorale des autres, la municipalité poursuit sa politique volontariste en matière de sécurité et tranquillité publique.
