Lycée Mounier : je demande au Président de la Région et au Recteur de mettre en place un groupe de travail ouvert à l’ensemble des acteurs concernés

Oct 4, 2010 | 3e circonscription, Actualités | 0 commentaires

MichelDESTOTcommuniqueL’annonce de la prochaine démolition des bâtiments du lycée Mounier provoque des réactions vives au sein de la communauté éducative de cet établissement mais aussi plus largement auprès des habitants de notre ville.

Ces expressions manifestent un attachement fort et légitime à ce lycée, que je partage. Un attachement qui s’appuie sur la qualité des équipes pédagogiques de ce lycée, sur la richesse et la diversité des enseignements proposés. Un attachement lié aussi à l’intérêt manifesté par les enseignants du Lycée Mounier pour accueillir, porter et développer des expérimentations pédagogiques. Je pense évidemment au CLEPT ou au projet de sections scientifiques pilotes sur lequel nous travaillons depuis plus d’un an maintenant, en liaison avec les collèges du sud de la Ville et plus particulièrement avec le collège de la Villeneuve.

Pour autant, même si la compétence des lycées relève des Régions et de l’Education nationale, je sais que face aux problèmes de sécurité posés par la détérioration des bâtiments, il serait irresponsable d’hésiter. Pour avoir vécu une situation analogue avec la cité Jean Macé, je comprends donc la décision du Président de la Région de faire procéder à la démolition des bâtiments de l’actuel lycée Emmanuel Mounier.

Je suis bien conscient par ailleurs de l’importance réelle et sincère accordée par le Président de la Région aux questions d’éducation et aux conditions d’enseignement et d’apprentissage comme l’illustrent les travaux importants réalisés par la Région dans les lycées grenoblois (Vaucanson, Eaux-Claires, Champollion, Stendhal…) ces dernières années.

Ce qui est donc pour moi en question aujourd’hui, c’est la gestion des conséquences de cette démolition. Des conséquences à examiner pour les élèves, actuels et futurs mais aussi pour l’équipe pédagogique et l’ensemble des personnels de ce lycée. Des conséquences à examiner aussi à court et à moyen terme, pour préparer la prochaine rentrée scolaire et étudier toutes les hypothèses, du redéploiement à la reconstruction.

Face à cette situation, j’ai demandé au Président de la Région Rhône-Alpes et au Recteur de l’Académie de Grenoble de bien vouloir réunir un groupe de travail ouvert à l’ensemble des acteurs concernés (équipes pédagogiques, parents d’élèves, représentants des lycéens, Ville de Grenoble, Conseil général…) afin d’examiner les conséquences de cette démolition ainsi que toutes les solutions susceptibles d’être mises en œuvre en termes de poursuite de la scolarité des actuels lycéens et d’accueil des prochaines générations de lycéens.