Hier matin, la Commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale – dont je suis Vice-président – a auditionné pendant près de deux heures Michel Rocard, Ancien Premier ministre et Ambassadeur de France chargé des négociations internationales relatives aux pôles Arctique et Antarctique. La grande qualité de cet échange a été reconnue et saluée par l’ensemble des parlementaires présents, quel que soit leur groupe politique d’appartenance.
Michel Rocard est venu nous faire part de son analyse sur les différentes problématiques des pôles : réchauffement climatique et fonte de la banquise, exploitation des réserves pétrolières et halieutiques, nouvelles routes commerciales, militarisation de ces zones, conflits territoriaux entre différents Etats …
Pour ma part, je l’ai interrogé sur la nécessité d’une nouvelle gouvernance mondiale sur les questions climatiques, après l’échec du Sommet de Copenhague, puisque les pôles sont les terrains où le réchauffement climatique est le plus perceptible.
Par ailleurs, je l’ai aussi interpellé sur la nécessité de prioriser l’action des institutions internationales dans ce dossier, tant les sujets concernant les pôles sont divers et variés. Nous en avons convenu, Michel Rocard indiquant lui-même que l’on ne pourrait régler tous les problèmes en même temps et qu’il convenait de définir au niveau international des priorités et un agenda d’action dans le cadre d’une large concertation.
