J'ai tenu à exprimer hier soir ma satisfaction devant la reprise du dialogue et des négociations chez Caterpillar.
Avec mes collègues parlementaires Geneviève Fioraso, Michel Issindou et Didier Migaud, nous réaffirmons aujourd'hui notre soutien sans faille aux salariés de l'entreprise et nous demandons à la direction de confirmer formellement son engagement de pérenniser son implantation sur les sites d'Echirolles et de Grenoble.
Nous sommes convaincus qu'il existe des solutions pour sortir de la crise. La limitation très forte du nombre de licenciements, une meilleure prise en charge du chômage partiel, un plan plus ambitieux de formation sont des éléments, parmi d'autres, pour y arriver.
Nous restons présents et à disposition de tous les acteurs du conflit pour favoriser le dialogue et parvenir à une solution qui préserve l'emploi et l'entreprise, à Grenoble et à Echirolles.
C'est dans cet esprit que nous avons demandé, dès la semaine dernière, au Préfet de l'Isère de réunir rapidement, en présence des élus locaux, une table ronde avec l'ensemble des parties concernées.
Nous souhaitons également que le Président de la République reçoive rapidement l'intersyndicale et contribue comme il s'y est engagé hier matin, à trouver les solutions de sortie de ce conflit et réponde à notre demande de mobilisation du fonds européen d'ajustement à la mondialisation.
Cette demande, relayée hier par les représentants syndicaux, nous l'avions formulée dès lundi à Grenoble avec Vincent Peillon, tête de liste du Parti Socialiste pour les élections européennes dans le Sud-Est, lors d'une réunion intersyndicale du personnel de Caterpillar à laquelle nous avons participé.
Où nous avons eu l'occasion de rappeler que ce fonds dispose d'une réserve provisionnée à hauteur de 500 millions d'euros par an et que son utilisation vise à aider les salariés ayant perdu leur emploi sous l'effet de la mondialisation.
Au-delà de cette carte que nous sommes bien déterminés à jouer à fond aux côtés des personnels de l'entreprise, il y a mon souci de tout mettre en œuvre pour faire en sorte que les sites isérois de Caterpillar puissent tenir jusqu'à ce que le plan de relance de Barack Obama porte ses fruits sur le territoire, sur le marché américain. C'est le message que je continuerai à porter auprès de la direction de l'entreprise ces prochaines heures.
