En tant que membre de la Commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale, j’ai eu l’occasion d’interpeller M. Dov ZERAH, Directeur Général de l’Agence Française de développement (AFD), mercredi 30 janvier, sur la façon de s’inscrire dans la politique de diplomatie économique voulue par Laurent FABIUS, ministre des Affaires Etrangères.
Ma question portait sur les relations entre la France et les pays émergents comme la Chine, l’Inde, le Brésil ou l’Afrique du sud et une meilleure articulation des interventions des différents acteurs français. Je lui ai demandé si on ne devait pas mieux s’organiser dans « la maison France » entre AFD, ONG et collectivités locales qui interviennent souvent en ordre dispersé, ce qui est souvent déstabilisant pour les pays cibles et inefficaces pour les intérêts français ? J’ai ajouté que le quant à soi et le manque de coordination n’étaient pas forcément synonymes d’éthique ! M. Dov ZERAH m’a donné raison, évoquant culture et tradition françaises en matière de politique de coopération et de développement pour expliquer certains comportements individualistes généreux mais autonomes…