Mardi matin, j’ai été invité à un colloque organisé par l’Union Française de l’Electricité (UFE). A cette occasion, j’ai insisté sur les éléments constitutifs de l’excellence française, et plus particulièrement rhônalpine, en matière d’industrie électrique.
En effet, la France dispose d’un réseau de distribution et de transport d’électricité très performant, maillé et interconnecté (96% d’efficacité), mais aussi de ressources naturelles exploitables favorables à la production d’énergie verte et au développement des énergies renouvelables.
La région Rhône-Alpes se distingue quant à elle en étant la première région française de production d’énergie (avec 20,6 % du total national) et de production d’électricité (avec 22,2 % du total national). Notre région est aussi la 1ère en Europe pour la construction d’équipements destinés aux unités de production électrique. Les conditions favorables sont donc réunies en Rhône-Alpes en matière de recherche industrielle sur l’électricité.
Par ailleurs, le secteur de la production d’énergie est particulièrement porteur puisqu’il représente environ 25 000 emplois directs en Rhône-Alpes : plus de 20 000 dans l’énergie électrique et la production de chaleur, plus de 3700 dans la production et la transformation de matières nucléaires et 1100 dans le raffinage du pétrole. Le groupe EDF emploie à lui seul 16 300 salariés dans notre région et l’ensemble de la filière électrique y représente 100 000 emplois directs.
L’industrie électrique est aussi, et enfin, un secteur d’avenir dans le cadre de la « croissance verte » puisqu’aujourd’hui les créations d’emplois se font surtout dans le domaine des énergies renouvelables : photovoltaïque, éolien, centrales hydroélectriques et micro-centrales.