Ayant entendu les vives inquiétudes que les associations d’élus locaux, et notamment l’Association des Maires de Grandes Villes de France que je préside, avait formulées la veille lors d’une conférence de presse commune à Paris, Michèle Alliot-Marie, ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, nous a reçus mercredi dernier au sujet du projet de réforme de la Dotation de Solidarité Urbaine annoncée dans le projet de loi de finances pour 2009.
Cette rencontre a été l’occasion pour nous de réitérer notre demande de laisser la réforme Borloo aller à son terme, en 2009, sans changer ni les règles du jeu ni les critères de calcul.
Nous avons également demandé à Michèle Alliot-Marie que s’ouvre dans l’année qui vient une concertation entre l’Etat et les collectivités locales sur les critères de la DSU et de la péréquation.
La ministre a accepté d’étudier un lissage progressif des évolutions et indiqué que le seuil de 50% de villes éligibles n’était pas intangible. Elle nous a dit partager l’objectif d’une meilleure répartition des aides pour les concentrer sur les communes et les populations les plus en difficulté.
Michèle Alliot-Marie a proposé de poursuivre les travaux entamés par le groupe du Comité des finances Locales. La prochaine réunion, ce vendredi 17 octobre, sera consacrée au réexamen des critères de redistribution de la DSU.
En attendant ces prochains rendez-vous de travail, notre mobilisation ne faiblira pas.
Au lendemain de notre rendez-vous avec Michèle Alliot-Marie, nous avons eu l’occasion d’évoquer ce dossier à Grenoble avec Claude Pernes, président de l’Association des Maires d’Ile de France (AMIF), en visite dans notre agglomération avec une délégation d’Ile de France pour un séminaire de travail.