Nous devons répondre aux attentes de coopération des villes francophones du monde

Oct 20, 2008 | Actualités

Photo_quebec L’Organisation internationale de la francophonie (OIF), qui représente un tiers des Etats du monde, plaide depuis longtemps pour une mondialisation humanisée, maîtrisée, régulée.

C’est aussi le sens de mon engagement international.

Le sommet de l’OIF à Québec, en fin de semaine dernière, a été pour moi l’occasion de rappeler que les réponses les plus efficaces aux grands enjeux du 21e siècle (économique, climatique, alimentaire…) passeront par une meilleure coopération entre les grandes villes du monde, par une mise en réseau de nos expériences et le financement d’actions concrètes sur le terrain.

Parallèlement à ce sommet auquel a brièvement participé Nicolas Sarkozy, relayé par François Fillon, s’est tenue l’assemblée générale de l’Association internationale des maires francophones présidée par Bertrand Delanoë. Où nous avons une nouvelle fois souligné que les villes étaient plus que jamais au cœur du développement économique, social et culturel des pays. Et notamment les grandes villes africaines qui sont aujourd’hui celles qui croissent le plus au monde, qui doublent leur population tous les dix ans et se retrouvent confrontées à  des défis majeurs.

Face à cette urbanisation planétaire croissante, à ce fossé qui se creuse entre les riches et les pauvres, à la nécessité d’inventer de nouvelles politiques plus respectueuses de l’environnement, face à cette augmentation exponentielle des besoins, il reste à trouver les financements nécessaires.

Cette question est au centre des travaux de l’Association des maires de grandes villes de France que je représentais à Québec.

Les réflexions que nous avons engagées à Québec, nous les prolongerons ces prochaines semaines, dans la perspective notamment d’un prochain bureau de l’association des maires francophones qui se tiendra à Genève, réunion au cours de laquelle je serai amené à présenter un rapport sur la coopération décentralisée ainsi qu’un programme de travail.

L’enjeu est d’importance. Dans un contexte international difficile, de grandes villes francophones d’Afrique et d’Asie se tournent vers nous pour que nous réfléchissions ensemble à notre avenir. Nous nous devons de répondre à leurs attentes.