« En nous abstenant de voter le plan d’aide à la Grèce hier à l’Assemblée nationale, nous avons collectivement souhaité témoigner notre solidarité au peuple grec sans toutefois cautionner un plan bien en deçà des enjeux de la crise que traverse actuellement la zone euro.
En effet, l’ampleur de la crise de la dette qui frappe la Grèce depuis deux ans et la menace qu’elle constitue pour l’ensemble de la zone euro nécessitaient une réaction forte, rapide et cohérente. Force est de constater que l’incapacité des gouvernements de l’Union à mettre en place une gouvernance économique européenne, pourtant aujourd’hui incontournable, et les tergiversations au sein du couple franco-allemand ont jeté le trouble sur la capacité des européens à faire preuve de solidarité.
Nous devrons donc tôt ou tard adopter des réformes profondes du système économique et financier européen. Martine Aubry s’est engagée à mener ce combat jusqu’au bout, comme le démontrent le travail qu’elle a conduit ces trois dernières années avec les sociaux démocrates allemands ainsi que la rencontre qu’elle a aujourd’hui même avec Sigmar Gabriel, Président du SPD allemand. »
