Au lendemain de sa prise de fonctions de secrétaire général du comité interministériel pour la prévention de la délinquance, j’ai rencontré, le 22 janvier à l’Assemblée nationale, le préfet Pierre N’GAHANE.
Le Comité interministériel pour la prévention de la délinquance (CIPD), fixe les orientations de la politique gouvernementale en matière de prévention de la délinquance, veille à leur mise en œuvre et coordonne l’action des ministères et l’utilisation des moyens budgétaires dédiés.
J’ai échangé avec le préfet sur les axes que la politique nationale de prévention de la délinquance souhaite développer : les jeunes, tout particulièrement la lutte contre la réitération et la récidive ; les violences intra-familiales (avec une accentuation de la prise en charge et de l’aide aux victimes) ; la tranquillité publique avec la poursuite du développement de la vidéo-protection et l’accentuation de la médiation sociale mais non dénuée de sanctions lorsque cette dernière demeure malgré tout vaine.
J’ai insisté pour ma part, sur trois grands points : les relations souvent contrastées des maires avec les représentants de la justice : parquets et magistrats du siège ; la question des moyens, qu’il faut renforcer, en termes d’effectifs comme en termes financiers avec un abondement nécessaire du Fonds interministériel de prévention de la délinquance (FIPD) ; l’importance d’une affirmation de la volonté du gouvernement, notamment au cours d’une prochaine réunion du CIPD.
