Colloque de l’association France-Algérie

Oct 20, 2014 | Actualités, Non classé | 0 commentaires

« Pour la France, l’Algérie est la porte du Sud » disait le Général de Gaulle qui avait confié à Edmond Michelet puis Germaine Tillon les premières présidences  de l’AFA, créée en 1963. Aujourd’hui, c’est Jean-Pierre Chevenement  qui préside l’AFA.
Les relations avec l’Algérie ont été fortement relancées lors de la visite de François Hollande en décembre 2012.
L’Algérie, c’est 40 millions de personnes et les échanges avec la France dépassent les 7 milliards d’€, soit au 3ème rang des pays hors OCDE (après la Chine et la Russie).
L’Afrique est le continent d’avenir. L’Algérie et la France doivent former un binôme structurel pour aider au développement du Sud, à partir d’Etats solides.
À l’image de la Chine, l’Algérie doit être en mesure de développer une dynamique économique mixte publique-privée, en définissant les filières stratégiques prioritaires et en s’appuyant sur les 3 millions de Franco-Algériens œuvrant de part et d’autre de la Méditerranée.

Le colloque organisé par l’AFA samedi dernier et auquel j’ai été invité par Edith Cresson, s’est déroulé en présence de très nombreuses personnalités françaises et algériennes (dont le ministre de l’industrie) autour de la question: quel avenir industriel commun?
97% des exportations de l’Algérie et 70% du pouvoir d’achat des Algériens relèvent des hydrocarbures.
L’Algérie a d’énormes ressources humaines et financières. Mais il lui faut aller vers l’efficacité de la dépense publique et vers l’économie de la connaissance.
La bureaucratie fait fuir les investisseurs (lenteur des démarches administratives, systèmes financier et éducatif déficients,…).
Alors, comment dynamiser la coopération entre la France et l’Algérie?
En s’engageant dans des secteurs stratégiques: santé, armement, agriculture, tourisme,…
En pensant Maghreb (tête de pont) et Afrique, pour bénéficier de marchés suffisamment importants.
En engageant l’Algérie sur la voie de l’industrialisation au-delà des 4% du PIB actuels et en attirant les investissements extérieurs.
En jouant beaucoup plus et mieux sur la diaspora algérienne en France, à l’instar du Maroc, de la Chine,…