C’était le dernier congrès de Jacques Pellissard, qui a présidé l’AMF depuis 10 ans.
Il m’avait fait savoir qu’il serait sensible à ma présence à cette occasion.
Je ne pouvais lui refuser ce geste d’amitié compte-tenu des bonnes relations que nous avons toujours entretenues et qui nous a permis de mener ensemble de nombreux projets au service de nos collectivités. Je pense, en particulier, à l’Agence France Locale, établissement bancaire monté par les collectivités locales au profit des collectivités locales, à l’image de ce qui existe dans plusieurs pays d’Europe du Nord.
C’était le premier congrès de François Baroin, nouveau président, qui s’est tiré à son avantage de ce premier exercice.
C’était enfin l’occasion pour le Premier Ministre, Manuel Valls, de répondre aux inquiétudes des élus, présents par milliers, sur 3 sujets majeurs: la baisse des dotations de l’Etat, les rythmes scolaires et la réforme territoriale.
Il a réussi à réduire les critiques sur un point, celui des rythmes scolaires, en annonçant la pérennisation du fonds d’amorçage, mesure que j’avais demandée en tant que président de l’AMGVF à Jean-Marc Ayrault alors Premier Ministre.
