Dans le Doubs la droite républicaine doit appeler à voter pour le candidat socialiste

Fév 3, 2015 | Actualités, Non classé | 0 commentaires

Les résultats du premier tour des élections législatives partielles ce dimanche dans le Doubs s’ils marquent un regain du Parti Socialiste par rapport aux derniers mois, font apparaître une position inquiétante du FN.

La gauche divisée avec 4 candidats face à un Front national en progression et une candidature UMP qui bénéficiait du soutien du centre droit, donnait peu de chances à la gauche de se préserver. C’est pourtant avec 28,85% des suffrages que Frédéric Barbier, candidat socialiste, se maintient au second tour, derrière la candidate FN Sophie Montel à 32,60% et en éliminant le candidat UMP Charles Demouge à 26,54%.

Dans cette circonscription industrielle, en plein « pays Peugeot », l’abstention reste avec presque 60% des inscrits malheureusement préoccupante.

Le Premier ministre a appelé dimanche, lors du rassemblement des secrétaires de sections du Parti Socialiste à la Mutualité, à la mobilisation pour le second tour de ces élections. Cet appel doit être entendu de tous les républicains.

Les attentats des 7-9 janvier ont prouvé que la France était capable de se mobiliser autour de l’esprit de la Résistance afin de protéger la République des fanatismes et des barbaries qui la menacent. Cet élan ne doit pas faiblir sous le poids des discours de peur et de repli sur soi incarnés par le Front national. Ce parti n’hésite pas à diffuser des tracts sur le « péril musulman » devant les usines Peugeot de Sochaux.

L’élan républicain doit donc s’incarner dans l’unité des partis républicains derrière le candidat du Parti Socialiste Frédéric Barbier.  L’UMP doit accepter rapidement d’appeler à voter pour Frédéric Barbier. Le ni-ni est la négation de notre capacité à nous unir derrière le socle commun des valeurs républicaines. La responsabilité de la direction de l’UMP est de ne pas renier le réflexe républicain qui a permis à Jacques Chirac de l’emporter face à Jean-Marie Le Pen en 2002.