Il y a 70 ans, la mort d’un grand contributeur de la pensée humaniste

Juil 31, 2014 | Actualités, Non classé | 0 commentaires

« Faites que le rêve dévore votre vie afin que la vie ne dévore pas votre rêve ». Cette citation d’Antoine de St Exupéry m’est chère et continue de guider mon action. St Exupéry reste pour moi une source inégalée d’inspiration et de méditation sur la condition de l’être humain et le sens de l’existence. 70 ans, jour pour jour après sa mort, rendons-lui l’hommage qu’il mérite.

Le 31 Juillet 1944, aux alentours de 13h30, l’avion P38 lightening F5B du commandant St Exupéry, qui effectuait sa 9e mission de reconnaissance au dessus de la région dauphinoise, au service de la France libre, était abattu par des chasseurs de la Luftwaffe allemande. A 44 ans, le plus vieil aviateur des armées alliées était affaibli par les nombreux accidents d’aviation qu’il essuya tout au long de sa carrière et son état de santé ne devait pas lui permettre d’effectuer de telles missions.  Travailler pour l’éternité et non pour sa propre vie, c’est ce qui l’animait, avec un incroyable courage qui lui coûta la vie.

Mais au-delà de ce qu’il fit pour notre liberté, c’est à la fois le grand aviateur, l’ingénieur aux 11 brevets d’inventions, le romancier, le poète, le philosophe, bref, le personnage aux mille facettes qui suscite chez moi le plus d’intérêt. Sur l’Homme, il porte un regard qui n’est ni subjectif ni objectif, c’est le regard de l’âme. Une vision qui, au-delà des messages universels délivrés dans l’une de ses plus grandes œuvres, Le Petit Prince (la force du doute, le refus de l’injustice, l’acceptation de l’autre pour ce qu’il est et non pour ce qu’il représente, la recherche permanente du lien avec les autres…) nous offre aussi des raisons de se dépasser, de se sacrifier pour bâtir le monde. C’est en lisant Courrier du Sud, Terre des Hommes et Pilotes de Guerre que l’on comprend l’apport considérable d’Antoine de St Exupéry à la pensée humaniste !

J’invite chacun, et notamment ceux qui gouvernent ou qui gouverneront, au plan national comme au plan local, à suivre ce que dit le renard au Petit Prince : « on ne voit bien qu’avec le cœur. L’essentiel est invisible pour les yeux ».