Développement durable : l’exemple grenoblois.

Oct 2, 2007 | Développement durable | 0 commentaires

BonneHasard du calendrier : quelques jours après la présentation des principales propositions issues de la première phase du Grenelle de l’Environnement, j’ai participé lundi matin à la présentation d’un projet de construction d’un des premiers immeubles à énergie positive de France.

La réalisation d’un tel bâtiment est précisément une des principales pistes suggérée dans le cadre du Grenelle de l’Environnement pour limiter les consommations énergétiques liées à l’habitat. Alors que ces consommations représentent, au niveau national, 43% des consommations totales, elles représentent à Grenoble près de 65% de nos consommations énergétiques. La cause principale en est évidemment la mauvaise qualité des bâtiments construits entre les années 50 et 70. C’est pour cela que j’ai décidé la réalisation d’une thermographie aérienne permettant de cibler les interventions d’amélioration thermique les plus urgentes à programmer. Des interventions identiques à celles déjà engagées sur les Grands Boulevards et que je souhaite voir mises en œuvre dans tous les quartiers.

C’est pour cela également que l’immense majorité des nouvelles constructions répondent désormais aux normes de la haute qualité environnementale. Pour être précis, 83% des permis déposés depuis l’adoption du PLU à l’automne 2005 intègrent une isolation par l’extérieur, plus de 75% des terrasses végétalisées (soit un total de 3,4 hectares) et 51% des panneaux solaires (soit un total de 4000 m2).

Autant d’interventions qui permettent de limiter ou même de réduire les consommations énergétiques avec désormais un échelon de plus de franchi avec l’annonce hier matin de la réalisation d’un bâtiment qui produira plus d’énergie qu’il n’en consomme.

Des opérations coûteuses au financement desquelles l’Etat doit participer s’il ne veut pas que le Grenelle de l’Environnement se transforme en occasion manquée. Tel est précisément le message que je délivrerai ce mardi soir, au nom de l’AMGVF, au ministre d’Etat chargé du développement durable, Jean-Louis Borloo.