Air Liquide à Sassenage : un partenaire historique de l’aventure spatiale européenne.

Juil 16, 2014 | 3e circonscription, Actualités, Innovation | 0 commentaires

J’ai eu le plaisir de rencontrer ce mardi France Hamber, Directrice spatial, et Madame Aliette Quint, Directrice des affaires européennes et internationales de la société Air Liquide, leader mondial des gaz, technologies et services pour l’industrie et la santé. C’est avec une grande fierté qu’elles ont évoqué le site de Sassenage, un véritable « joyau » unique au monde, doté à la fois d’équipes d’ingénierie, de conception ainsi que de zones d’essais.

Je tiens à saluer les performances de ce pôle d’excellence qui a ouvert en 1962 avec la conviction que la cryogénie était vouée à un avenir industriel. Aujourd’hui, le travail remarquable des 700 employés hautement qualifiés a permis de transformer les idées de quelques pionniers en un parcours exceptionnel, spécialisé en grande partie dans le domaine spatial.

Il y a en effet un lien très fort entre les bases de lancement de Kourou en Guyane et le site de Sassenage. Air Liquide y produit le sous-système d’hélium liquide de l’étage principal ainsi que le réservoir de l’étage supérieur cryotechnique de la fusée Ariane 5. En un mot : des pièces de très haute technologie qu’aucune autre entreprise au monde n’est capable de produire. Cette collaboration avec Ariane depuis près de 50 ans est une chance non seulement pour le programme spatial européen, mais aussi pour le territoire de Grenoble, qui bénéfice du rayonnement de cette filière de pointe. J’y vois aussi une preuve de l’attractivité de l’écosystème grenoblois, où l’on n’hésite pas à capitaliser sur l’innovation pour mieux se tourner vers l’avenir.

L’avenir pour Air Liquide, c’est désormais la nouvelle fusée Ariane 6. Je suis convaincu que les compétences développées à Sassenage méritent d’y être associées au plus près, pour le bénéfice de tous.

Député de la circonscription dans laquelle se trouve le site de Sassenage d’Air Liquide, c’est avec vigilance que je vais suivre l’évolution du dossier d’Ariane 6 qui ne peut se faire au détriment du savoir-faire français dans le domaine de la cryogénie au plan de la recherche comme à celui des intérêts industriels.