Louis Gallois, Commissaire général à l’investissement, était de passage à Grenoble, ce jeudi, afin d’échanger autour du projet de l’Ecocité grenobloise. En présence de nombreux collègues élus, de représentants de l’Etat, de responsables dans les domaines de la recherche, du développement et de l’innovation, de chefs d’entreprise, j’ai insisté sur l’importance de ce projet « Ecocité », le plus ambitieux et le mieux doté (17,4 millions d’euros) des 13 projets labellisés par le ministère du Développement Durable.
Après la présentation du projet Presqu’île (îlots Cambridge, pavillon mobilité, Smart Grid, éclairage public actif, chaufferie biomasse…) par Stéphane Siebert mon adjoint en charge du développement durable, M. Gallois a salué « ce projet emblématique », et noté qu’il représentait la ville de demain. « C’est une expérience passionnante que nous aimerions utiliser dans d’autres villes en France » a-t-il conclu.
Je me réjouis que notre cité, pionnière dans de nombreux domaines, soit ainsi une nouvelle fois mise à l’honneur. Depuis 1995, notre municipalité est à la recherche de l’exemplarité en matière environnementale. Cette politique volontaire, saluée et récompensée à maintes reprises, basée sur l’innovation et l’excellence a pour objectif de bâtir la ville post-carbone de demain. Elle intègre également les dimensions économique et sociale, indispensables au « vivre ensemble ». Alors que le fait urbain ne représente que 2% de la surface du globe, plus de la moitié de la population mondiale vit aujourd’hui en ville. Ce sera au moins 70 % en 2050 d’où l’importance de construire des villes « intelligentes » tout en plaçant l’humain au cœur du dispositif.
Je suis persuadé que le projet Grenoble Presqu’île, emblématique de la métamorphose de notre ville, sera l’illustration de cet équilibre entre technologie, développement économique, dimensions sociale et environnementale.
