La Commission des Affaires Etrangères de l’Assemblée Nationale a auditionné ce mercredi matin Matthias Fekl, secrétaire d’Etat chargé du commerce extérieur.
L’occasion de faire un point avec lui sur l’avancée des négociations transatlantiques entre l’Europe et le Canada, mais aussi entre l’Europe et les Etats-Unis.
A l’issue de l’exposé de Matthias Fekl, je l’ai questionné sur trois points, sur lequel le secrétaire d’Etat a estimé que des marges de progression étaient possibles :
1) Aussi importants que soient nos échanges avec les États-Unis, ils n’épuisent pas le spectre complet de nos échanges internationaux. Quid de l’Asie, de l’Afrique et de l’Amérique du Sud? Faut-il procéder pays par pays? Y a t-il une réelle stratégie de l’Europe en matière de négociations et d’arbitrages?
2) Le nombre des représentants spéciaux du Ministère des Affaires Etrangères en matière de relations économiques est en augmentation. Peut-on évaluer leur impact dans notre politique commerciale extérieure ?
3) Le couple gagnant en matière de compétitivité est celui de l’innovation et de l’exportation. C’est ce duo qui permettra le passage de nos Petites et Moyennes Entreprises (PME) en Etablissements de Taille Intermédiaire (ETI). Comment s’articule le lien entre le Quai d’Orsay et Bercy, au niveau gouvernemental comme à celui des administrations ?
