Lors de l’audition devant la commission des Affaires étrangères de Nicole Bricq, ministre du Commerce extérieur, je suis notamment intervenu pour :
– Plaider pour que la question du commerce extérieur entre dans la culture politique de notre pays, au-delà des exhortations à la diplomatie économique. C’est bien de s’appuyer sur Martine Aubry, Jean-Pierre Raffarin et Jean-Pierre Chevènement (trois des six ambassadeurs chargés par Laurent Fabius de porter la bonne parole à l’international pour soutenir les entreprises françaises). Toutefois, ne faut-il pas aller plus loin et plus large ?
– Interroger la ministre sur les éventuelles spécificités d’approche des BRICS, l’importance des marchés mais aussi les difficultés de pénétration notamment pour les PME. C’est vrai pour la Chine, objet de la mission de la CAE dont je suis rapporteur. C’est vrai pour le Brésil : la France est le 4e investisseur de ce pays mais seulement le 11e fournisseur…
– Insister sur le fait que le commerce extérieur ne peut pas se résumer à l’exportation des biens. Il faut aussi penser services, eux-même liés aux équipements industriels, notamment pour répondre aux besoins très importants de beaucoup de pays pour répondre aux besoins des grands pôles urbains (transports, eau, assainissement, santé…). L’expertise et l’ingénierie françaises en liaison avec les grandes collectivités territoriales sont plutôt performantes dans ce domaine.