Duel à coups de gourdin de Goya
L’audition de Bernard Kouchner devant la Commission des Affaires Etrangères a été l’occasion de revenir sur le sommet de Copenhague.
Interpellant le ministre sur le sujet, je rapportais que le hasard du calendrier faisait que j’étais à Marrakech pour la rencontre des maires d’Afrique (Africités) quand nous avons appris ce qu’il faut bien appeler un échec du sommet de la terre.
La déception de mes collègues africains fut immense. Ce sommet qui devait « sauver la planète » et décider d’une plus forte solidarité entre pays du Nord et pays du sud s’est soldé par une sorte de fin de non recevoir.
Alors que quelques mois plus tôt, la Communauté internationale avait su trouver les moyens pour sauver les finances et l’économie mondiales, des mois et des mois de rencontre n’ont pas permis d’avancer substantiellement à Copenhague.
Ce qui avait été possible de faire en France avec le grenelle de l’Environnement (par la rencontre des collectivités publiques – la nationale et les locales – avec les ONG, les associations, les entreprises…) ne l’a pas été à Copenhague, ni au plan européen, ni au plan mondial…
La réponse du ministre a été un commentaire un peu fataliste sur la lourdeur du processus Onusien, et un pronostic sur un rebond dans les mois à venir.
A ce propos, je vous invite à lire l’interview de Michel Serres parue dans Le Monde du 22 décembre dernier.
