Quelques heures avant d’accueillir la communauté américaine et anglo-saxonne de Grenoble pour célébrer, comme chaque année, l’Independance Day, j’ai reçu vendredi dernier Harry Sullivan, Consul des États-Unis de Lyon. Il m’a alors annoncé qu’il quittait cet été son poste à Lyon pour devenir Consul des États-Unis au Japon dès la rentrée.
Nous avions lié des relations amicales et franches : Harry Sullivan a passé quatre années en France, dont trois années en Rhône-Alpes. En poste à Lyon, il se rendait cependant toutes les semaines a Grenoble pour participer à divers événements et cérémonies, pour rencontrer la communauté américaine de Grenoble (aussi importante que celle de Lyon) ou visiter les entreprises américaines présentes dans notre ville.
J’ai déjà eu l’occasion de le dire sur ce blog, j’entretiens des relations personnelles très fortes avec les États-Unis. La famille de ma femme en est pour partie originaire. Ma fille vit à New York et comme beaucoup je suis sous une forme de charme face à la capacité permanente de cette nation à se renouveler. Ce qui se passe aux Etats-Unis depuis l’élection de Barack Obama est en effet tout simplement impensable lorsqu’on se remémore ce que les années Bush ont pu être et symboliser.
