Le Premier Ministre acte la mise en œuvre et le financement du Lyon-Turin

Juil 22, 2016 | Actualités, International | 0 commentaires

Dans la descenderie de Saint-Martin-de-la-Porte

Dans la descenderie de Saint-Martin-de-la-Porte / DR AFP

Ce jeudi 21 juillet, le Premier Ministre Manuel Valls a effectué une visite à Saint-Martin-de-la-Porte à l’occasion de l’inauguration du nouveau tunnelier dénommé « Federica » destiné à creuser une galerie de reconnaissance et à entamer ainsi le premier tronçon du tunnel au cœur du grand projet ferroviaire transalpin du Lyon-Turin.

A la sortie de la descenderie, après Hubert du Mesnil, Président de la société TELT (Tunnel Euralpin Lyon Turin) société en charge de la réalisation puis de l’exploitation de la section transfrontalière de la future liaison et Laurens Jan Brinkhorst, Coordinateur Européen du Corridor Méditerranéen, le Premier Ministre s’est exprimé pour réaffirmer son parfait soutien au projet et à sa mise en œuvre.

Manuel Valls présentant le financement du projet.

Manuel Valls présentant le financement du projet.

Il a été rappelé la nécessité d’inscrire avec exigence l’ouvrage dans la réalité des territoires qu’il traverse tout en garantissant la mise en œuvre d’un projet qui a déjà trop tardé et dont les enjeux sont majeurs et si nombreux : ils sont environnementaux parce l’on vise à réduire la part du transport routier, ils sont aussi d’ordre économique et social parce cela permettrait la création d’un véritable corridor au Sud de l’Europe, entre Ouest et Est, dans une zone qui correspond à 18 % de la population et à 17 % du PIB de l’Union Européenne, dans un axe alternatif à la grande dorsale Londres-Milan qui contourne la France.

Aux côtés de Michel Bouvard, Sénateur de Savoie et de Manuel Valls, Premier Ministre

Aux côtés de Michel Bouvard, Sénateur de Savoie et de Manuel Valls, Premier Ministre

Le Premier Ministre a surtout profité de cette occasion pour confirmer le financement du Lyon-Turin : le coût de la section transfrontalière sera financé à 40% par l’Union européenne, 35% par l’Etat italien et 25% par la France. 2,2 milliard d’euros, donc, pour notre pays qui bénéficiera d’un fonds dédié alimenté par les résultats des tunnels routiers du Fréjus et du Mont-Blanc. J’ai aussi constaté avec satisfaction que Manuel Valls a repris la préconisation que je portais avec Michel Bouvard, sénateur de Savoie, de la mise en place d’une eurovignette.

Aujourd’hui, en des temps trop marqués par la menace du repli, le projet du Lyon-Turin peut se vanter d’avoir l’ambition de rapprocher plus encore la France et l’Italie, et l’Europe toute entière.

tunnelier_federica