Renforcement de la coopération entre la France et la Chine : une opportunité pour notre pays

Juin 25, 2013 | Actualités, International | 0 commentaires

© Présidence de la République

Le renforcement des échanges économiques et des investissements croisés constitue une priorité majeure de la relation franco-chinoise. C’est pourquoi, le Président de la République a pris l’initiative de recevoir aujourd’hui même les membres du China Entrepreneur Club ainsi que des chefs d’entreprises chinois, français et européens à l’occasion de l’International Capital Conference. Ces échanges avec les dirigeants des 40 plus grandes entreprises privées chinoises doivent permettre de tisser de nouveaux liens et de renforcer la coopération commerciale entre nos deux pays, dans un esprit d’entente mutuelle et dans le cadre du retour d’une croissance mondiale soutenue et durable.

La Chine, bien que 2ème puissance économique mondiale, redoute un face à face qui serait exclusivement sino-américain. Elle plaide donc en faveur d’un monde multipolaire avec une Europe et une France plus fortes. Nous devons saisir cette opportunité et prendre toute notre part dans l’évolution de l’économie mondiale dans les dix prochaines années. Les investissements français en Chine sont fondamentaux pour mieux pénétrer le marché chinois mais aussi pour renforcer, en amont, notre savoir faire, notre recherche et développement, et finalement notre croissance et nos emplois en France. De leur côté, les investissements chinois en France sont tout aussi essentiels pour développer notre économie nationale et l’emploi. Même si la France est d’ores et déjà la première destination en Europe pour les investissements chinois, ceux-ci restent encore trop modestes. Notre attractivité et notre capacité d’accueil (étudiants, chercheurs, créateurs, chefs d’entreprise, touristes…) doivent donc être sensiblement renforcées.

François Hollande et le Gouvernement s’engagent pleinement dans cette voie : je ne peux que m’en féliciter. Je suis pour ma part également convaincu qu’il faut reconnaître, au-delà de l’indispensable coopération entre nations, la place et le rôle des villes, et notamment des grands pôles urbains dans lesquels vit la très grande majorité de nos populations et où se concentrent les pôles scientifiques, technologiques, économiques et de compétitivité.