Echange avec Marisol Touraine et Christian Eckert sur le financement de la sécurité sociale

Oct 15, 2016 | A l'assemblée, Social | 0 commentaires

loi_finance_secuQuel sujet plus polémique que celui de la sécurité sociale ? Que l’on parle de santé, des retraites ou de la nécessaire protection des familles les plus modestes, les clichés ont toujours eu la peau dure et la désinformation (trop) bonne presse. Aussi il était intéressant d’échanger, mardi 11 octobre dernier à l’Assemblée nationale, avec Marisol Touraine, ministre des Affaires Sociales et de la Santé, et Christian Eckert, secrétaire d’Etat chargé du Budget, sur le projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2017.

Ils ont dressé devant nous un bilan précis, chiffré et exhaustif de l’action du gouvernement depuis 2012. Le sens global de l’action gouvernementale vers plus de justice sociale se retrouve à la fois dans la création de nouveaux droits, dans un soutien accru aux plus démunis d’entre nous et dans une volonté inébranlable de corriger les inégalités sociales et d’accès aux soins. Des avancées notoires ont ainsi eu lieu en matière de protection universelle et de couverture maladie, de complémentaire santé et d’accès aux soins dentaires. La reconnaissance de l’engagement des jeunes actifs s’est en outre considérablement améliorée. Et la pénibilité de chaque activité professionnelle est désormais mieux prise en compte, ce qui ouvre des nouveaux droits à la formation, à la diminution de l’activité ou au départ en retraite anticipée.

« Last but not least » comme disent les « Brexiters », le gouvernement a, par un patient travail de réduction de la dette de la sécurité sociale, réussi à entamer pour de bon la résorption du fameux « trou de la sécu » – ce qu’aucun gouvernement de la 5e République n’avait réussi à faire auparavant. Aujourd’hui 3 branches sur 4 (famille, vieillesse et accidents du travail) sont à l’équilibre, les branches vieillesse et accidents du travail sont même excédentaires.  Evidemment on ne saurait s’arrêter au milieu du gué quand il s’agit d’assurer la prospérité économique et la protection sociale des générations futures. Mais on peut bel et bien se féliciter des progrès déjà accomplis !