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Je vous invite à découvrir ma réponse suite à la question orale du groupe des élus « écologie et solidarité » relative à l’organisation d’un débat public sur le projet de l’Esplanade, lors du conseil municipal du 18 février.
Notre dernière réunion de Conseil municipal était notamment consacrée au lancement de la révision générale du PLU ; j’ai à cette occasion clairement évoqué les questions relatives au dialogue et au débat public.
Ma position est connue : je considère que tous les projets d’aménagement et d’urbanisme doivent se construire pour et avec les Grenoblois. Il s’agit en effet de traiter de questions qui les concernent directement : logement, déplacement, équipement public, commerce, espaces verts… et sur lesquels leurs avis ou leurs attentes sont sources d’amélioration des projets initiaux.
Mais ces échanges, souvent constructifs et passionnants, ne doivent cependant pas nous conduire à renoncer aux valeurs ou aux objectifs qui sont les nôtres, notamment dans le domaine du logement.
Je considère aussi que les temps d’échange et de concertation doivent se dérouler tout au long de la phase d’élaboration d’un projet et se poursuivre lors de sa mise en œuvre. Les échanges entre habitants et élus ne s’arrêtent pas non plus aux projets urbains ; ils peuvent et doivent aussi concerner la vie quotidienne. Le fonds de participation des habitants, les échanges avec différents CCS sur la question des politiques jeunesse, la mise en place de comité des usagers des maisons des habitants ou les échanges en cours et à venir sur la réforme des rythmes scolaires en sont autant d’illustrations.
Le dossier de l’aménagement du site de l’Esplanade s’inscrit dans ce cadre. La création de la ZAC et le bilan de concertation préalable ont été adoptés lors du Conseil de janvier 2012. Est-ce à dire que le projet a alors été définitivement arrêté et qu’il ne connaitrait aucune évolution ? Evidemment non et je l’avais dit lors de ces débats. Depuis un an, suite aux remarques exprimées, notamment par le CCS 2, le projet a évolué. Des échanges ont également continué à être organisés, avec les habitants au début de l’été, avec les commerçants cet hiver. Ils se poursuivront au cours des prochains mois et années, comme nous l’avons toujours dit. Il n’y a donc pas de reprise de concertation à opérer puisque celle-ci, sur ce dossier, comme sur d’autres, ne s’est pas arrêtée et ne s’arrêtera pas.
De la même façon, la révision générale du PLU, qui était évoquée de longue date, est déjà lancée.
Je me suis exprimé publiquement la semaine dernière sur la pétition remise jeudi matin par l’Association Vivre à Grenoble. Si j’en crois les instigateurs de celle-ci, elle aurait obtenu 8000 signatures de Grenoblois, soit moins de la moitié du total des signataires. Nous n’allons pas recompter ces signatures. Ce n’est ni mon souhait ni ma demande. Et comme je l’ai indiqué, un débat sera bien organisé en Conseil municipal au cours de ce printemps. Les conditions en seront arrêtées en Conférence des Présidents.
Je veux cependant indiquer clairement que l’avenir de l’Esplanade appartient aux Grenoblois. C’est donc avec eux, et en concertation avec les collectivités voisines et avec la Métro, que nous déciderons de la transformation et de l’embellissement de l’entrée nord ouest de Grenoble, de la reconquête des rives de l’Isère, de la réaffirmation d’un lien à la Bastille, de la transformation d’une autoroute et d’un parking en un nouveau quartier de vie et de l’accompagnement de la réalisation de la 5ème ligne de tramway.
