Grenoble doit poursuivre la belle et grande histoire qui est la sienne.

Avr 8, 2014 | 3e circonscription, Actualités | 0 commentaires

Hier matin, devant le monument aux morts, alors que résonnait le chant des partisans dans le parc Paul Mistral, je me souvenais, il y a 19 ans, de ce moment où la responsabilité de devenir le maire de Grenoble, m’était confiée.

Une belle et grande tâche qui appelle à prendre le recul nécessaire à l’entendement de l’Histoire. C’est pourquoi j’ai souhaité que ce passage de relais soit à l’effigie de ce qui n’a cessé d’unir les Grenobloises et les Grenoblois, une richesse inestimable : la République.

Dix-neuf ans donc, cela fait un bail, un beau bail, un long bail, le plus long de l’histoire pour un maire de Grenoble. Je ne saurais trouver les mots justes pour décrire l’intensité des sentiments qui se sont tissés avec cette ville et avec ses habitants.

Ce que je peux affirmer, c’est que deux valeurs n’ont jamais cessé de guider mon action au service des Grenobloises et des Grenoblois : la réduction des inégalités, comme condition de la dignité et du vivre-ensemble, puis l’ouverture au monde et à ses cultures, pour conjuguer les richesses de chacun et faire grandir Grenoble. À ces fins, j’ai toujours privilégié la vision et le projet au court terme politico-médiatique.

Car Grenoble, c’est une belle et grande histoire. De la révolution à la résistance, de la houille blanche à la puce électronique, elle n’a cessé de façonner l’Histoire. Femmes et hommes politiques, nous sommes des acteurs mais aussi des héritiers de celle-ci. C’est à travers cette idée que j’ai toujours conduit l’action publique.

De son histoire, Grenoble a acquis une qualité : celle d’être une ville qui innove. Du parler bambin aux lignes de lumière du Synchrotron, du 1er tram de l’ère moderne au 1er Eco quartier de France, elle a toujours gardé ce temps d’avance !

Aujourd’hui, l’enjeu pour Grenoble, pour garantir son développement, ses solidarités et ses singularités, c’est de co-construire la Métropole. Elle devra le faire dans la communion avec les autres échelons institutionnels et avec les autres communes. Elle devra le faire en préparant 2020 et l’élection au suffrage universel direct de la prochaine assemblée communautaire. Elle devra le faire en organisant le passage de l’établissement public à la collectivité de plein exercice en 2026.

Grenoble est une ville qui accueille et qui doit continuer à rassembler si elle veut se projeter dans l’avenir.

Je souhaite bonne chance à Grenoble, à son maire et à son équipe !