J’ai participé dernièrement à la réunion de présentation du rapport de la Mission d’information de la Commission des Affaires étrangères sur les acteurs bilatéraux et multilatéraux de l’aide au développement.
Ce fut pour moi l’occasion de saluer le bon travail fait par cette mission à laquelle j’ai participé et qui était présidée par André Schneider et dont le rapporteur était Jean-René Marsac.
Le rapport s’inscrit, comme je l’avais souhaité, dans le temps long, nécessaire pour établir de véritables contrats d’objectifs et de moyens et pour inscrire une aide financière conséquente permettant d’atteindre les 0,7% du PIB en 2030.
Il permet aussi de clarifier de façon dynamique ce qui doit ressortir de l’aide bilatérale et ce qui doit relever du multilatéral (pas seulement à partir des fonds internationaux mais aussi à partir de regroupements de pays concernés par cette aide publique).
Dans cet esprit, la France devrait éviter de s’engager trop fortement à titre bilatéral dans les plus grands investissements et se concentrer sur quelques thématiques où notre savoir-faire et notre influence peuvent être au mieux valorisés: développement rural, développement urbain, éducation, santé, par exemple. Et bien sûr, langue et culture françaises.
J’ai insisté également pour mettre en œuvre une politique concertée et renforcée entre la France, l’Union européenne et l’Afrique, au moment du retrait du Royaume-Uni et de la relance de l’AFD en France.