J’étais mardi soir l’invité de l’Institut d’Etudes Politiques de Grenoble pour la 4ème édition du prix Barnave, antichambre du prix Mirabeau créé dans cette même maison il y a 5 ans et qui voit les IEP de France se rencontrer tous les ans pour faire assaut d’éloquence.
Je remercie de leur invitation les associations ELP Eloquence et le Cheveu sur la langue, organisateurs de cette soirée. Membre du jury aux côtés de M. Froment, Directeur de l’IEP de Grenoble, de Mme Bernard, Directrice des études du Premier cycle, de Maître Oriot du barreau de Grenoble, de Monsieur Tabeling et de Monsieur Fischer du Lions Club, j’ai été invité à prendre la parole après JC Froment pour ouvrir le concours.
L’éloquence doit instruire, toucher et plaire. C’est un art qui ne se limite ni à une longue suite d’idées bien agencées, ni à de belles figures rhétoriques qui flattent l’oreille et séduisent l’imagination. Si l’éloquence est tout cela à la fois, c’est aussi un langage de l’âme. A l’image du talent du père en la matière, Cicéron, l’éloquence doit allier raisonnements frappants et images fortes. C’est ainsi qu’elle fait mouvoir à son gré tous les ressorts des passions.
J’ai été heureux de revenir une fois de plus à Sciences Po Grenoble, où j’ai eu la chance d’étudier. La qualité de ses enseignants, chercheurs et étudiants continue de faire sa notoriété parmi les Instituts d’Etudes Politiques de France.
Je félicite l’ensemble des candidats qui n’ont pas démérité devant un amphithéâtre bien rempli. Saluons en particulier les Lauréats du prix de cette année, David Piccinali, Clovis Henriot et David Rémy, qui représenteront Grenoble au prix Mirabeau en février prochain à Lille, en présence de Martine Aubry. Bonne chance à eux !
