Contre les trafics dans les quartiers, nous ne lâchons pas la pression

Avr 3, 2013 | 3e circonscription, Actualités | 0 commentaires

Signature de la charte établissant le fonctionnement de la Cellule de coordination prévention mineurs en présence de Christine Crifo représentant le conseil général, Jérôme Safar et Hakima Necib.

Le dossier publié ces deux derniers jours par le Dauphiné Libéré, consacré à cette économie souterraine qui empoisonne le quotidien des habitants de certains quartiers de notre agglomération, ne nous apprend malheureusement pas grand chose.

J’ai eu maintes fois l’occasion ces dix dernières années de souligner les dégâts causés sur le terrain par la suppression de 10 000 postes de fonctionnaires de police au niveau national et le démantèlement de la police de proximité.

Face au désengagement de l’Etat, la Ville de Grenoble a continué à œuvrer dans la mesure de ses moyens et de ses compétences au service de la tranquillité publique, avec l’augmentation des effectifs de la police municipale, la création d’une équipe de soirée et d’une brigade cynophile ou la mise en place d’un plan municipal de vidéosurveillance. Et c’est précisément pour lutter plus efficacement contre ces mafias qui gangrènent les quartiers que nous avons demandé au ministre de l’Intérieur Manuel Valls la mise en place d’une Zone de Sécurité Prioritaire dans l’agglomération. Cette ZSP est en train de se mettre en place à Grenoble et Echirolles, nous en attendons des moyens humains supplémentaires et une meilleure coordination des acteurs engagés sur le terrain.

Toutefois, le travail d’enquête, de lutte contre la délinquance et l’économie souterraine doit encore et toujours s’accompagner d’un volet prévention, plus spécialement en direction des mineurs. Ce travail entre dans les compétences des élus locaux.

La charte établissant le fonctionnement de la Cellule de coordination Prévention Mineurs de Grenoble que j’ai signé vendredi avec le Conseil général de l’Isère s’inscrit pleinement dans ce cadre. Cette cellule vise notamment à repérer les personnes mineures exposées aux risques de marginalisation et de délinquance pour agir en faveur de leur insertion. Elle sera en lien avec la Cellule opérationnelle de partenariat mise en place dans le cadre de la Zone de Sécurité Prioritaire et associera, au côté de la Préfecture, des professionnels de la Justice et de la Ville de Grenoble, d’autres partenaires comme l’Education nationale ou encore les Missions locales.