Elévation à la dignité de commandeur des palmes académiques de Vladimir Smétanine

Avr 10, 2013 | 3e circonscription, Actualités | 0 commentaires

C’est avec joie et non sans une certaine émotion que j’ai accueilli Vladimir Smétanine dans la maison commune des Grenoblois, avec sa famille, ses amis, ses proches, et en présence d’Olivier Audéoud, le Recteur de l’académie de Grenoble, lundi soir lors  de la réception donnée pour son élévation à la dignité de commandeur des palmes académiques.

Je vous invite à prendre connaissance du discours que j’ai prononcé à cette occasion.

Monsieur le Recteur,

Mesdames et Messieurs les Elus,

Monsieur le récipiendaire,

Mesdames et Messieurs,

Je suis très heureux d’accueillir ici Vladimir Smétanine dans des circonstances à la fois protocolaires et chargées d’amitié.

La promotion au grade de commandeur des palmes académiques n’est pas rien.

Je sais que cette marque de reconnaissance est très importante pour vous, Vladimir Smétanine,  au terme d’une vie d’engagement exemplaire  au service de l’Education. Elle est très importante aussi pour nous tous réunis ici, qui connaissons votre passion toujours vive pour la transmission aux jeunes générations des valeurs d’humanité et d’ouverture sur le monde.

Et qui sommes fiers à cette occasion de vous rendre hommage.

Je ne retracerais pas une carrière dont monsieur le Recteur parlera mieux que moi dans un instant.

Vladimir Smétanine et moi nous nous connaissons de longue date, et nos chemins se sont souvent croisés.  Informé de votre élévation au grade de commandeur des palmes académiques, vous m’avez écrit une très belle lettre dans laquelle vous évoquez, si vous me permettez de vous citer, « cette forte émotion de celui qui a eu la chance de recevoir tant de richesse culturelle, la notion de respect, l’engagement profond dans ce pays d’accueil qu’est la France, ma vraie patrie que mon père m’a appris à défendre, non par dette, mais par intime conviction ».

Tout est dit dans ces quelques lignes de ce que fut le creuset français et des réussites de son modèle d’intégration républicain. Tout est dit des immenses bienfaits que peuvent représenter – à l’échelle des civilisations -, le brassage des populations, le métissage des cultures et l’agrégation des communautés les unes aux autres dans la concorde et dans un horizon de sens partagé.  Et je tiens à affirmer que l’histoire de votre famille, votre histoire,  nous indiquent la voie à suivre : le sens du collectif, le service de l’intérêt général, le dévouement, l’ouverture d’esprit et surtout l’enthousiasme.

Ce sont ces valeurs défendues par le récipiendaire qui ont conduit le ministre de l’Education nationale, Vincent PEILLON, à réserver une suite favorable à mes démarches en votre faveur.  Et je suis particulièrement touché que monsieur le Recteur nous ait fait l’honneur d’être des nôtres pour remettre cette décoration.

Je me réjouis de penser que tant de collégiens ont vu leur vie embellie et enrichie par ce qui leur a été donné de vivre « en plus » de leur parcours classique en matière de culture et d’échanges internationaux, tout particulièrement. Et je me réjouis de penser que, de cette œuvre de passeur qui a été la vôtre, tout continue à vivre et prospérer à travers eux.

Cependant tous les enthousiasmes et toutes les passions du monde ne suffisent pas à faire d’un être humain un exemple.

Il y faut aussi de grandes qualités de caractère. Ces qualités, Vladimir, vous nous les avez toujours montrées. Vous les avez montrées notamment quand votre fils David a été confronté au drame que l’on sait et que le désespoir aurait pu tout submerger. Et il a manifestement lui-même été à bonne école puisqu’il a suscité l’admiration de tous par le courage avec lequel il a fait face à l’adversité et qu’aujourd’hui, ses exploits sportifs font la fierté de Grenoble, de notre région et de notre pays.

Parmi toutes les joies que rencontre un maire dans ses vies personnelle et politique, les rencontres humaines de qualité sont les plus grandes.  Si je veux féliciter Vladimir Smétanine pour son élévation à la dignité de commandeur des palmes académiques, je veux aussi lui dire simplement, du fond du cœur, au nom de tous les Grenoblois et avec toute mon affection, un très grand et très sincère merci.