Je prends acte de la décision du gouvernement de scinder le texte de l’avant projet de loi sur la décentralisation en trois textes distincts ayant chacun sa cohérence, dans un souci d’efficacité et pour faciliter leur examen dans un calendrier parlementaire très contraint.
En tant que Président de l’AMGVF, je me suis tout particulièrement investi ces derniers mois dans les débats nationaux entourant la rédaction de ce texte dans le but de défendre le fait urbain et le rôle prépondérant de nos grandes villes et agglomérations dans le soutien à l’investissement et l’emploi face à la crise que nous traversons. Je me réjouis donc de la priorité accordée aux métropoles et aux grandes villes qui constituent la première partie de la réforme, présentée le 10 avril lors du prochain Conseil des ministres. Je m’en réjouis d’autant plus que Grenoble est directement concernée puisque notre agglomération, qui rassemble plus de 400.000 habitants dans une aire urbaine qui en compte plus de 500.000, a naturellement vocation à devenir une métropole pour développer ses atouts et confirmer son rôle comme levier de croissance, de solidarité et d’emplois.
En donnant ainsi la priorité aux métropoles, comme l’a souligné le Président de la République dans sa récente intervention télévisée, le gouvernement conforte la place des grandes villes et des agglomérations et confirme leur rôle central dans le développement économique, social et environnemental équilibré de la France.
