Réunion d’ « Initiatives à Grenoble » : la métropole, une chance !

Nov 17, 2014 | 3e circonscription, Actualités | 0 commentaires

Le cercle de réflexion « Initiatives à Grenoble » que je préside, organisait ce vendredi une réunion de travail en présence d’une cinquantaine d’amis, parmi lesquels Annie Deschamps, Jérôme Safar, Abderrahmane Djellal, Jean-Michel Detroyat, Morad Bachir-Chérif, Ariane Simiand et Jacques Thiar,  afin d’échanger sur la métropolisation de notre agglomération. Des enjeux nombreux, comme l’ont rappelé en introduction Jean-Pascal Marty et Boris Dehont que j’avais missionnés sur le sujet et qui ont fait un beau travail de préparation.

Comment rendre désirable ce que beaucoup de nos concitoyens voient comme un simple outil technocratique ? En mettant en avant la beauté de notre territoire, la fierté d’y appartenir. En créant  une « communauté de l’envie et de l’intérêt » selon les mots de Jean-Pascal.

Et pour cela il est nécessaire d’y apporter une véritable « bouffée démocratique » comme l’a ensuite indiqué Boris. C’est le but du principe de l’élection des représentants des métropoles au suffrage universel direct que j’ai longuement défendu à l’Assemblée nationale au moment du vote de la loi. Car il est impensable, aujourd’hui, que les représentants des grands territoires urbains échappent à tout contrôle démocratique, d’autant que leurs budgets se chiffrent en milliards d’euros. Ce principe doit s’insérer  dans une évolution irréversible.

Il est à présent important :

1)      De remobiliser les habitants de l’agglomération grenobloise (un habitant de St martin d’Hères ou Meylan se sent grenoblois, mais n’a pas le sentiment d’être dirigé par un élu de la métropole). C’est un problème de représentation.

2)      De faire de la métropole un véritable outil pour l’avenir. Cela est nécessaire pour renforcer l’attractivité du territoire, améliorer les réseaux de transports, s’organiser face aux défis climatiques et éviter le déclassement des populations.

3)      Pour ce faire, il faut élargir le spectre politique.  Il faut voir la métropolisation en terme de « synergie » et non « d’addition ». Eviter la gestion « boutiquière ».

Les membres présents ont participé activement au débat, évoquant entre autres le problème d’image de « La Métro », qui peine (rien que par son nom déjà) à être reconnue à l’international. Mais aussi de tenir son rang avec l’arrivée de la nouvelle grande Région Rhône-Alpes-Auvergne. Il ne faut pas sous-estimer Clermont-Ferrand. Il y a un enjeu d’équilibrage Est/Ouest de la nouvelle grande Région.

Enfin, je suis intervenu pour ajouter que la métropolisation, en englobant l’aire urbaine, est une réponse aux problèmes du périurbain en proie au déclassement et à la tentation du vote FN.

La réflexion ne s’arrête pas là. Cet échange a servi à alimenter un travail approfondi mené par Jean-Pascal et Boris durant les mois à venir. Qu’ils en soient vivement remerciés!