J’ai participé avec un grand bonheur, en ce début de mois de décembre, à la cérémonie de remise de décoration de Chevalier de l’Ordre national du Mérite à Anouche Agobian, par la Ministre de la Fonction publique Annick Girardin. Cette distinction vient saluer un remarquable parcours au service des autres, de l’Etat et des collectivités, en tant qu’élue d’opposition au sein du groupe de « Gauche et de Progrès » à la Ville de Grenoble ou bien dans son métier de rédactrice territoriale. Et bien au-delà, il y a cet engagement reconnu pour la cause arménienne. Je garde un heureux souvenir des années où Anouche était présidente de la Maison de la culture arménienne Grenoble-Dauphiné. Tout cela ne peut me faire rougir de l’avoir aujourd’hui comme amie fidèle.
Les invités étaient si nombreux, preuve de plus de la reconnaissance de son travail. Elle a prononcé ce soir-là un discours sincère, émouvant, tourné vers les autres. Elle longuement évoqué ses parents militants et ses ancêtres dont le parcours a nourri sa soif d’engagement, sa grand-mère Vartanouche notamment, cette « exceptionnelle grand-mère » rescapée du génocide arménien… En somme, Anouche a brillamment su replacer son action dans une histoire familiale et un récit collectif.
