C’est avec beaucoup d’émotion que j’ai appris la disparition de Shimon Peres. Homme d’Etat à l’engagement exceptionnel, il n’a cessé d’œuvrer pour son pays, dès sa fondation, en occupant presque toutes les fonctions ministérielles et jusqu’à la présidence de l’Etat d’Israël. Il est un artisan de premier plan d’une paix si fragile mais qu’il érigeait en idéal, le moteur de la reprise du dialogue essentiel avec les Palestiniens qui lui vaudra, en 1994, le Prix Nobel de la paix. Il fait dès lors partie de ces grandes figures qui marquent incontestablement l’histoire à l’échelle du monde.
J’ai eu le privilège de rencontrer Shimon Peres à plusieurs reprises, au cours de moments toujours marqués de respect et d’émotion. Je me souviens tout particulièrement de cette année 1998 où il nous avait fait l’honneur de recevoir à Tel Aviv la délégation de la Ville de Grenoble que je conduisais. Jacques Thiar, Georges Lachcar et Jérôme Safar notamment m’ont rappelé que nous vivions alors des moments intenses, ancrés à jamais dans nos mémoires.
Je veux adresser aujourd’hui mes condoléances à sa famille et ses proches, et mes sincères pensées à tout le peuple israélien.