Audition de Harlem Désir, secrétaire d’Etat aux Affaires européennes

Avr 5, 2015 | Actualités, International | 0 commentaires

Audition_Desir2La Commission des Affaires Etrangères de l’Assemblée Nationale a auditionné mercredi après-midi Harlem Désir, secrétaire d’Etat aux affaires européennes.

Cette audition faisait suite au sommet franco-allemand du 31 mars où beaucoup de sujets avaient été abordés : celui de la défense et des conflits en cours en Europe et dans le monde (Ukraine, Mali, Iran…), celui de l’environnement avec l’organisation à Paris de la grande conférence internationale sur le climat (COP 21), celui de l’économie et des finances – le lancement de 9 projets franco-allemands a été annoncé –  ceux enfin de la recherche et l’université, de l’emploi et la mobilité des travailleurs, de la sécurité, de la lutte contre l’intolérance et la cohésion des sociétés…

A l’issue de l’exposé de Harlem Désir, je l’ai questionné sur plusieurs points :

1) La France est engagée de manière bien plus forte que l’Allemagne sur le terrain des opérations extérieures des armées. Peut-on espérer une contrepartie financière de la part de notre partenaire et de l’Union européenne ?

2) Sur le plan des investissements, de la recherche et de l’innovation, comment interpréter l’annonce des 9 projets retenus par la France et l’Allemagne ? À quels montants financiers s’élèvent-ils ? Viennent-ils s’ajouter à la liste des projets portés par l’Union européenne à travers les investissements annoncés par le président de la Commission Jean-Claude Junker ? Quelle organisation est-elle prévue avec les entreprises, les centres de recherche, etc. ?

J’ai rappelé à cette occasion que le territoire grenoblois est concerné entre autres par les réseaux intelligents, les infrastructures de recharge pour les véhicules électriques, et les nano et bio-technologies.

En réponse, Harlem Désir a tenu à me rassurer sur la bonne coordination des projets franco-allemands avec l’Union européenne et les investissements Junker.

8 milliards d’euros vont ainsi être débloqués par la Caisse des dépôts en France et son équivalent allemand. Enfin, il m’a affirmé que les régions et les métropoles seront associées concrètement à la définition des projets.