Incapable de formuler la moindre proposition crédible pour la France et les Français, l’UMP de Jean-François COPE continue de s’enfermer dans une posture d’opposition politicienne avec le dépôt d’une motion de censure sur la base d’arguments ressassés depuis des mois et déconnectés de la réalité du pays. Force est de constater que cette motion de censure ne faisait pas l’unanimité, y compris au sein même de l’UMP, puisque près de 50 députés ne l’ont pas signée, que François Fillon avait déserté et que Valérie PECRESSE, Secrétaire générale déléguée de l’UMP, a publiquement indiqué que cette motion ne restaurerait pas la crédibilité de son parti. C’est donc très logiquement qu’elle a été rejetée par l’Assemblée nationale.
Il est surprenant que la droite n’ait tiré aucune leçon de ses échecs, puisque c’est son bilan des dix dernières années qui a été censuré par les Français par leurs votes de mai et juin 2012 : augmentation de la dette de 900 milliards d’euros, creusement du déficit extérieur de plus de 74 milliards d’euros, suppression de 750 000 emplois industriels, de 80 000 postes dans l’Éducation nationale et de 11 000 postes dans la police et la gendarmerie…
Je salue le discours volontariste qui a été celui du Premier ministre, qui a défendu le bilan du Gouvernement et de la majorité parlementaire qui, depuis 10 mois, se sont donnés les moyens de redresser la France en luttant contre le chômage, en préparant l’avenir, en assurant un futur à notre jeunesse, en agissant sur le terrain des libertés. Notre Gouvernement a fait davantage en 10 mois que la précédente majorité pendant 10 ans. Les Françaises et les Français peuvent compter sur la mobilisation de l’ensemble du Gouvernement et de la majorité parlementaire face aux défis qui sont devant nous.
Notre objectif prioritaire, comme l’a à juste titre rappelé Jean-Marc AYRAULT, reste d’inverser la courbe du chômage car l’emploi, première préoccupation de nos concitoyens, est avant tout la première des solidarités.