M’appuyant sur ma double fonction d’administrateur de l’Agence Française de Développement (AFD), en tant que député, et de maire de Grenoble, président de l’AMGVF, j’ai plaidé pour qu’on ne s’en tienne pas au seul tête à tête entre État et collectivités territoriales ni même au seul débat tripartite. La politique bilatérale directe entre villes doit être encouragée, par l’activation des réseaux de villes au sein des pays, par le développement de la coopération décentralisée à l’extérieur. L’action internationale de la France relève à 80% de l’Etat à 20% des collectivités locales et des ONG. La coopération décentralisée engage bon an mal an 40 millions d’euros. Avec le Sénégal, ce sont plus de 100% des collectivités locales qui sont concernées.
L’exemple de la coopération directe entre Ouagadougou et Grenoble illustre parfaitement cette logique gagnante au plan du développement comme de la démocratie, sans exclure des concours extérieurs, des États comme de l’Union Européenne. Mon intervention a été soutenue par la très grande majorité des maires africains présents.