C’est avec une grande satisfaction que je salue l’annonce ce matin en conseil des ministres de la création de 150.000 contrats d’avenir, promesse de campagne importante du Président de la République. Destinés en particulier aux plus fragiles des 16?25 ans, ces contrats permettront à de nombreux jeunes d’accéder à un vrai emploi et d’endiguer le phénomène de précarité professionnelle qui, en cette période difficile, tend à s’accentuer. Car depuis plus de 10 ans, la France fait figure de mauvais élève européen en matière de chômage des jeunes. En s’y attaquant avec force, le gouvernement veut montrer que cette situation n’est pas une fatalité. Un pays qui met toutes ses chances dans la jeunesse est un pays qui se projette dans l’avenir et pose les fondations d’un futur collectif plus harmonieux.
Si cette mesure m’enthousiasme particulièrement, c’est aussi parce que j’ai pu constater sur le terrain qu’elle est attendue avec impatience non seulement par les jeunes eux?mêmes, mais également par l’ensemble des acteurs en lien avec la jeunesse, l’emploi et l’insertion. Ainsi, cet été, la Mission locale de Grenoble a enregistré 40% d’inscriptions de plus que l’été passé. C’est à la fois le signe positif que cette institution est de plus en plus reconnue par les Grenoblois, et la preuve que beaucoup de jeunes confrontés au chômage attendent des
solutions de la part des pouvoirs publics. En ces temps de crise, je crois qu’il est de notre devoir de soutenir l’insertion de ceux qui sont le plus durement touchés.
Même si, avec un taux de chômage de 8,2% au premier trimestre 2012, l’Isère reste à près d’un point et demi en?dessous de la moyenne nationale, l’emploi doit être la première des batailles dans notre département comme partout en France. Cette mesure, qui pose les premiers jalons d’une politique ambitieuse pour notre jeunesse, confirme que le gouvernement met tout en oeuvre pour gagner ce combat.
