Le débat participatif "Ville de la jeunesse" s’est tenu lundi dernier à la Salle Rouge. Plus de deux cents personnes – étudiants, jeunes grenoblois issus de tous les quartiers, jeunes parents mais aussi quelques moins jeunes – se sont retrouvés pour débattre de la place de la jeunesse à Grenoble, de son rôle et des outils à développer pour accompagner les »jeunes » dans la construction de leur projet d’insertion sociale et professionnelle.
Ces échanges ont été marqués par la nécessité de construire une véritable chaîne d’actions allant de la petite enfance à l’autonomie. En dépassant une définition de la jeunesse trop souvent restrictive, il s’est dégagé l’idée d’une politique jeunesse globale ne se limitant pas aux seules problématiques de l’éducation et du socioculturel. Emploi, logement, santé, accès aux pratiques culturelles ou sportives sont en effet autant de thèmes qui concernent directement la jeunesse. Des thèmes qui, par ailleurs, recouvrent les besoins d’autonomie des jeunes grenoblois mais sont aussi révélateurs de discriminations.
Grenoble ne peut laisser se construire deux jeunesses, une qui doit faire face à des difficultés d’accès à l’emploi ou au logement quant une autre recherche des loisirs ou des activités répondant mieux à ses attentes. A la condition de développer l’initiative jeunesse, de permettre aux ‘’jeunes’’ de construire leurs propres projets, de favoriser les pratiques et de valoriser les initiatives et les réussites, je suis convaincu que nous serons, demain, en capacité de faire de tous les jeunes Grenoblois des acteurs à part entière de la vie de la cité.
Tout peut se faire grâce à la jeunesse mais rien ne se fera sans elle. Voilà notre défi pour les années à venir
