L’histoire est un devoir, la mémoire une obligation

Août 22, 2014 | Actualités | 0 commentaires

 

Lors de l’inauguration de la place de la Résistance, en présence de Geneviève Fioraso, Secrétaire d’Etat à l’enseignement supérieur et à la recherche, de Monsieur le Préfet de l’Isère, et de nombreux élus.

Le 21 Août est un jour particulier, celui de l’anniversaire de la Libération de Grenoble. Durant mes 19 années de Maire de Grenoble, j’ai souhaité que notre ville, compagnon de la Libération, commémore le plus dignement possible la mémoire de celles et de ceux qui se sont battus pour la Liberté. J’ai toujours veillé avec mes équipes et les services au moindre détail, pour que ces moments soient à la hauteur de ces hommes et de ces femmes de l’ombre.

Je me suis rendu ce matin, à l’Esplanade Alain Le Ray, pour assister au survol de la ville par la Patrouille de France. J’avais souhaité organiser cet événement avant mon départ de la mairie.Puis j’ai participé, au jardin de ville, au dépôt de gerbe devant les plaques du Colonel Philip Johnson, en présence de son fils, le colonel Dion Johnson. Le colonel Johnson commandait le 179ème Régiment d’infanterie de la 45ème Division lors de la Libération de Grenoble.Ensuite, j’ai assisté à l’inauguration de la Place de la Résistance et de ses monuments. Projet que j’avais initié lors de mon dernier mandat, souhaitant rendre hommage aux figures grenobloises de la résistance.Cette place s’inscrit dans un projet de quartier, que j’ai voulu novateur, mêlant les sciences, l’habitat, la vie associative, et la mémoire de notre belle ville de Grenoble.

C’est pour moi l’occasion de rappeler que le message de la résistance et de la libération est par dessus tout un message d’espoir et de concorde. Celui d’une France sûre de son destin, capable de relever des défis bien supérieurs à ceux d’aujourd’hui: qu’on pense au relèvement du pays après le désastre militaire, politique et moral de 1940, après les années sombres, meurtrières de la guerre et devant l’immense chantier de la reconstruction du pays au lendemain de la libération.

Devant les plaques du Colonel Johnson, avec son fils, le Colonel Dion Johnson

Les jeunes générations étaient présentes

Avec David Smétanine et Marie, mon épouse

Avec Mounira Dabaji

Moment agréable avec des habitantes

A la rencontre des grenoblois

Avec Jérôme Safar