Loi de programmation pour la ville et la cohésion urbaine : l’AMGVF et l’ACUF se félicitent de l’adoption du texte par le Sénat

Jan 20, 2014 | Actualités, Dans les médias | 0 commentaires


Alors que le Sénat, après l’Assemblée nationale en novembre, vient d’adopter, à une large majorité, le projet de loi de programmation pour la ville et la cohésion urbaine, les maires de grandes villes et présidents d’intercommunalités urbaines se réjouissent de l’impulsion nouvelle donnée à la politique de la ville, dans le cadre d’une gouvernance repensée, visant à mieux articuler enjeux sociaux, économiques, urbains et environnementaux.

Les deux associations plaident depuis longtemps pour une rationalisation et simplification de la géographie prioritaire, devenue confuse et illisible au fil des années. Le lancement d’un deuxième programme national de renouvellement urbain, concentré sur des sites en grande difficulté, en métropole et en outre-mer, va aussi dans la bonne direction et correspond aux préconisations formulées, à plusieurs reprises, par l’AMGVF et l’ACUF.

Les élus urbains se réjouissent, par ailleurs, de l’adoption de l’amendement qui prévoit que les départements et régions seront invités à signer les prochains contrats de ville 2015/2020, au titre de la mobilisation des droits communs de toutes les collectivités locales. Ils seront attentifs à ce que cette disposition importante, votée par le Sénat, avec l’assentiment du gouvernement soit maintenue et préservée lors de la réunion de la commission mixte partenaire (CMP), qui se tiendra début février.

Enfin, l’AMGVF et l’ACUF resteront vigilantes quant à la situation des futurs territoires sortant de la géographie prioritaire. Dans un contexte de crise, de désindustrialisation et de fragilisation de nombreux bassins d’emploi, il importe de ne pas laisser à l’abandon des sites en déprise. Les élus urbains saluent ainsi l’engagement de François Lamy, ministre délégué à la Ville d’organiser, après les élections municipales, des « allers-retours entre l’Etat et les élus », pour affiner les périmètres de la future géographie prioritaire. Dans cette suite, il apparait nécessaire, pour l’avenir, de réactualiser régulièrement la géographie des nouvelles précarités, afin de l’ajuster au plus près des besoins des territoires et populations.