Un défi mondial essentiel pour notre XXIème siècle !

Juil 16, 2014 | Actualités, Développement durable | 0 commentaires

J’ai participé ce matin à l’Assemblée nationale à une intéressante réunion conjointe des Commissions des affaires étrangères, des affaires européennes et du développement durable sur le changement climatique, à la suite du rapport du GIEC, en présence de Philippe Ciais, directeur au Laboratoire des sciences, du climat et de l’environnement, Philippe Dandin, directeur au Centre national de recherches météorologiques, Jean-Louis Dufresne, directeur de recherche au CNRS, David Salas Y Mélia du Groupe de Météorologie à Grande Échelle et Climat.

Pour aller à l’essentiel, il ressort 3 points importants:
1) une augmentation de la température de la planète due aux émissions de GES d’environ 4°C au XXIeme siècle (par rapport à l’ère pré-industrielle), dépassant largement l’objectif de limitation à +2°C.
Ces chiffres sont impressionnants, car dans certaines régions, certaines zones et certaines saisons, cette augmentation environne les +10°C! Cela a pour conséquences davantage de sécheresse et de difficulté d’accès à l’eau.
Si on veut stabiliser la situation, il faut diminuer très sensiblement le niveau actuel des émissions de GES (environ 35 milliards de tonnes par an).
2) une fonte des glaces continentales qui conduit à une augmentation de 3mm par an du niveau des mers.
3) des précipitations qui ne sont pas uniformes (en augmentation au Nord de l’Europe par exemple, en baisse dans le Sud) conduisant à des contrastes géographiques et saisonniers.
Il n’y a pas de tendance nette à l’augmentation des tempêtes et cyclones (sinon peut-être en intensité).

Au total, plus personne ne remet en cause l’impact des activités humaines sur le réchauffement climatique.
La réponse reste politique et dépend beaucoup de l’engagement des Etats-Unis et de la Chine, ainsi que des pays en développement.