Comment cacher le choc et l’émotion qui nous ont saisis, Marie et moi, à l’annonce du départ d’Andrée Niéloux par sa fille Dominique?
Mille souvenirs se bousculent dans nos têtes: les rencontres festives ou culturelles à la Maison des Initiatives, les AG de l’Union de quartier Alliés-Alpins, les visites aux résidents du Centre des Alpins, le jumelage avec le quartier La Poya de Ouagadougou, les kermesses et vide-greniers organisés dans le quartier, les déjeuners au LEP du Clos d’Or, les activités communes avec le MIN, l’accueil bienveillant lors des réunions électorales…
Et toujours la même générosité, la même fidélité et la même gratitude à celles et ceux qui la respectaient, qui l’aimaient.Andrée ne pouvait laisser insensible. Personnalité forte et emblématique, elle était passionnément attachée à son quartier, à sa « maison des initiatives ».
Aussi ne pouvait-elle comprendre l’attitude récente des responsables municipaux mettant en cause son engagement au service de ses concitoyens, un engagement pourtant ouvert et sans sectarisme.Andrée avait acquis notre forte estime et notre vive affection.
Marie la rencontrait régulièrement, se souciant de sa santé et sollicitant son avis toujours pertinent sur la situation de notre ville et de notre pays.
Andrée m’avait confié qu’elle aurait aimé faire des études de sciences politiques. Ce ne fut malheureusement pas possible dans une famille de 4 enfants sans père ni grands moyens.
J’aurais bien voulu en faire une élue dans mes équipes municipales. Elle préféra faire le choix associatif, en conformité avec ses valeurs et ses convictions.Grenoble a perdu une grande dame.
Son quartier la pleure.
À Dominique, Charlotte, Mathieu et Fleur, nous redisons, avec toute notre affection, que nous ne l’oublierons jamais!