Rythmes scolaires: l’AMGVF pour la pérennisation du fonds de soutien à la réforme

Oct 31, 2014 | Actualités, Non classé | 0 commentaires

Je vous fais partager ce soir le communiqué de presse de l’Association des Maires des Grandes Villes de France (AMGVF) dont je suis le Président d’honneur, à propos de la reconduction du soutien financier de l’Etat pour la mise en place de la réforme des rythmes scolaires. Le gouvernement doit pérenniser ce fonds d’amorçage pour sécuriser les collectivités et les acteurs de la réforme !

 

Rythmes scolaires : les maires de grandes villes saluent la reconduction du soutien financier de l’Etat pour 2015/2016 tout en s’interrogeant sur les conditions posées

L’Association des Maires de Grandes Villes de France se réjouit de l’adoption par les députés du maintien du fonds d’amorçage pour l’année scolaire 2015-2016, comme l’avait évoqué le Premier ministre, Manuel Valls, mardi dernier devant les sénateurs. « Cette annonce répond en grande partie à nos attentes de ne pas imposer une charge supplémentaire à des budgets déjà lourdement taxés par les baisses de dotation successives » indique Jean-Luc Moudenc, Président de l’AMGVF, maire de Toulouse, Président de Toulouse Métropole.Toutefois, l’AMGVF s’interroge sur la nécessité de conditionner l’attribution de l’aide à l’établissement d’un projet éducatif de territoire (PEDT), quand bien même cet outil est plébiscité par les maires de grandes villes,  dans la mesure où  les communes ne peuvent être tenues responsables d’une réforme décidée par l’Etat et qui pèse lourd tant en termes financiers qu’en termes de réorganisation et de renégociation des contrats de travail. Une réforme qui par ailleurs suscite un mécontentement de parents et d’enseignants auquel les élus doivent quotidiennement faire face.« Les grandes villes, dont 40% d’entre elles se sont lancées dans la réforme dès la rentrée 2013, souhaitent que le gouvernement pérennise ce fonds de sorte qu’il ne soit pas remis en question d’année en année, causant inutilement perte de temps et tensions inutiles dont les familles sont les premières victimes » conclue Jean-Luc Moudenc.