Rencontre avec la secrétaire d’Etat au développement et à la francophonie.

Sep 11, 2014 | Actualités, Développement durable, International | 0 commentaires

Intéressante rencontre mardi avec Annick Girardin, en présence d’Elisabeth Guigou, présidente de la Commission des affaires étrangères de l’Assemblée nationale et d’Anne Paugam, directrice générale de l’Agence française de développement.

 

Ce fut pour moi l’occasion de revenir sur deux points que je crois importants:

 

1) la préparation de COP 21, sommet climat-énergie prévu à Paris en décembre 2015. Il ne doit pas se réduire, comme on l’a trop vu lors des précédentes rencontres de ce type, en une grande messe entre chefs d’Etat et de gouvernement, laissant un peu pour compte les collectivités locales, les entreprises, les ONG et les associations aussi concernées par le sujet traité.

Je veux rappeler notamment que les émissions de gaz à effet de serre relèvent à 70% des villes au même titre que la plus grande partie des mesures mises en œuvre pour relever le défi climatique.

 

2) l’AFD est l’outil privilégié de notre politique de développement en France. On ne peut en réduire ni la portée ni les objectifs. La solidarité (hier), l’environnement (aujourd’hui), sont des dimensions incontournables. Elles doivent être utilement équilibrées avec la dimension économique. C’est indispensable pour les pays les plus défavorisés. C’est bien sûr utile pour le développement et le rayonnement économiques de notre pays, que les aides soient liées ou non.

Ainsi, à Medellin en Colombie, j’ai pu apprécier l’impact très positif des infrastructures réalisées par l’entreprise grenobloise Pomagalski. Utile en terme de déplacement (téléphérique) compte tenu du relief montagneux du site urbain, permettant de réduire l’empreinte écologique et d’augmenter l’efficacité énergétique; utile sur le plan social dans la capacité à relier les quartiers populaires et à mener une politique de la ville active; utile sur le plan économique aussi pour la Colombie comme pour la France.

On ne peut que se réjouir, de ce point de vue, de l’évolution des périmètres ministériels et du regroupement au sein du MAE, de la diplomatie politique et économique, du développement et du commerce extérieur, de la francophonie et du tourisme.