Ce week-end, accompagné de mon ami guide Jean-Louis Mercadié, j’ai gravi la Dent d’Hérens – 4171 mètres d’altitude – sommet des alpes valaisannes situé à l’ouest du Cervin sur la frontière italo-suisse.
Malgré les récentes chutes de neige, les conditions étaient plutôt favorables ce qui nous a permis d’atteindre le sommet par l’arête Ouest vers 10h00 du matin.
Cette course, cotée AD, est assez longue (11 kms). En effet, avant d’attaquer les quelques 1450 mètres de dénivellation positive que représente l’ascension de la Dent d’Hérens, il faut rallier le refuge d’Aoste qui est situé en fond de vallée à 2781 mètres d’altitude.
L’approche en glacier fut quant à elle assez technique. Il nous a fallu « naviguer » entre les crevasses et traverser quelques belles plaques de glace vive le tout en ayant à l’esprit de « tenir l’horaire » (sur les 4 cordées engagées, la notre est arrivée en deuxième position au sommet).
A sommet de la Dent d'Hérens, le cervin au second plan
Enfin, l’arrivée sur la partie sommitale avant la calotte neigeuse se fait par une arête effilée sur laquelle les croisements sont difficiles.
Après le Mont Blanc, le Cervin, la pointe Walker des Grandes Jorasses, la Dent du Géant, les Ecrins, les arêtes de Rochefort, l’aiguille de Bionassay, les Liskamm, le Grand Combin, le Zinalrothorn…, la Dent D’Hérens est le 47ème sommet parmi les 82 sommets de plus de 4 000 mètres des Alpes que j’accroche à mon palmarès.
